mercredi 21 septembre 2011

Scholastique, drôle de prénom

Si je suis de moins en moins étonnée par les prénoms étranges que je peux rencontrer lors de mes recherches, j'avoue que Scholastique est un prénom qui m'intrigue toujours !

Dans mon arbre se trouve Scholastique REVERDY, née à Savigny en Sancerre le 10 février 1766, de parents vignerons. Elle se marie avec Alexandre DEZAT, lui-même vigneron à Sury-en-Vaux en 1792. Je n'en dirais pas plus, car je pense écrire plus longuement sur ce couple que j'aime bien.
Ils donneront ce même prénom Scholastique à leur fille née en 1798.

J'ai recherché les enfant qui auraient pu recevoir ce même prénom dans le village de Savigny-en-Sancerre :

- Le 10 février 1764 nait Scholastique DESREAUX à Savigny. Elle est la fille de Sylvain DESREAUX, laboureur et Marie DYON. Elle décède le 30 décembre 1765.
- Le 10 février 1769 nait Scholastique GITTON, à Savigny. Elle est fille d'un manœuvre François GITTON et Anne ROBERT.
- le 9 février 1777 nait Scholastique TIROT, fille de Jean-Baptiste TIROT Cabaretier et Marie Anne ROBLIN. Elle décède le 25 mars.
- le 14 février 1778 nait Scholastique MOINDROT, fille de François MOINDROT, manœuvre et de Magdelaine PAURON.
D'autres porteront le même prénom par la suite. Les parents sont d'origine modeste, mais voyez-vous le point commun le plus troublant ?

En faisant cet inventaire, je me suis dit que c'est tout de même une drôle de coïncidence, toutes ces naissances autour du 10 février. C'est tout simplement la date de sainte Scholastique. Voilà le mystère de ce drôle de prénom résolu. Mes aïeux n'ont fait "que" choisir le prénom en fonction de la date de la naissance.
Pour information sainte Scholastique est la sœur de saint Benoît.

mercredi 14 septembre 2011

Ornements de toiture

J'ai visité l'exposition temporaire "compagnons célestes" proposée par l'écomusée du pays de Rennes. Comme à chaque fois une très bonne exposition. Mais ce qui m'intéresse le plus ici, c'est surtout ce qui tourne autour des métiers associés. J'ai ainsi pu compléter ce que j'ai pu voir avec les archives d'une exposition qui s'est tenue à Bourges, mais dont je n'avais pas entendu parler. En fait, il n'y a pas à proprement parlé de métier spécifique aux ornements.
  • Le charpentier est impliqué au premier plan tout comme le couvreur qui pose les épis. Certains couvreurs pouvaient également être des créateurs de tuiles faitières ou épis en zinc par exemple.
  • Le potier fabriquait ceux en terre. Selon la composition, la terre était cuite une ou plusieurs fois. Les autres matériaux possibles étaient l'ardoise, le plomb ou encore le zinc. En Ille-et-Vilaine, de nombreux potiers étaient présents à Chartres-de-Bretagne ; dans ma région d'origine, le Sancerrois, les zones de production les plus proches étaient la Borne ou Morogues ; c'est le grès que l'on rencontre majoritairement.
Quelques exemples ci-après :

Les épis de faîtage à Bourges c'est ici.
L'écomusée de Rennes par .

vendredi 2 septembre 2011

Implexe ... et demi

Pour les non initiés, un ancêtre est dit implexe lorsqu'il est rencontré à plusieurs endroits dans son arbre généalogique. Cela correspond vulgairement à ce que l'on pourrait appeler de la consanguinité. Cela était notamment monnaie courante dans les familles royales, ce qui est bien loin d'être mon cas.

J'avais rencontré fréquemment ces couples en "doublon" dans mon arbre. Ma
is tout récemment je suis tombée sur une aïeule qui est implexe ... mais qui a eut deux maris différents, deux unions que je retrouve à différents endroits de mon arbre.

Marguerite Senée est née à Verdigny le 10 février 1692, de Louys Senée et Marguerite Chastignier.

- Elle se marie le 7 janvier 1712 à Verdigny avec Jean Prieur, manoeuvre, un gars du cru. De leur union naîtrons Jean Prieur (ancêtre de ma 9ème génération), Louis, Marguerite et Jeanne. Je ne connais pas la date exacte, mais le premier mari de Marguerite Senée décède entre 1724 et 1727.

- En 1727 Marguerite Senée se marie de nouveau à Verdigny, le 21 janvier avec Louis Reverdy un vigneron. De cette union naîtrons Pierre, Jean (qui ne vivra que 18 mois), Jean, René, Marguerite (ancêtre de ma 9ème génération) et André.